Obligations de la personne
La personne visée doit respecter les obligations définies par la juridiction régionale de la rétention de sûreté.
Il peut s'agir notamment des obligations suivantes :
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Injonction de soins
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Placement sous bracelet électronique
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Soumission à des mesures de contrôle par un travailleur social
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Interdiction de paraître en certains lieux (domicile de la victime, devant les écoles...)
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Interdiction de fréquenter certaines personnes (exemple : complices)
Suivi de la personne
La personne concernée est placée sous le contrôle du juge de l’application des peines.
Ses obligations peuvent être assouplies ou renforcées pour tenir compte de son évolution. Ces changements sont décidés prises par <a href="https://oradour.fr/rubriques/demarches-administratives/?xml=R1058">ordonnance</a> du président de la juridiction régionale de la rétention de sûreté. Ils sont susceptibles de recours devant la juridiction concernées dans les 10 jours <a href="https://oradour.fr/rubriques/demarches-administratives/?xml=R1008">francs</a> de leur <a href="https://oradour.fr/rubriques/demarches-administratives/?xml=R14732">notification</a>.
Non-respect des obligations
En cas de non-respect des obligations, le président de la juridiction régionale peut ordonner d’office le placement provisoire dans un centre socio-médico-judiciaire de sûreté.
C'est le cas lorsque la personne refuse de commencer ou poursuivre un traitement médical. Le juge d'application des peines peut alors délivrer un mandat d'arrêt contre la personne surveillée.
Cette mesure d’urgence suppose qu’un renforcement de la surveillance de sûreté soit insuffisant pour prévenir le risque de récidive.
Cette mesure provisoire de placement doit être confirmée dans les 3 mois par une décision de la juridiction régionale et après avis favorable de la commission pluridisciplinaire. Cette décision peut faire l'objet d'un recours. À défaut de décision de confirmation de placement, il est mis fin d’office à la rétention.
Les décisions de la juridiction régionale peuvent faire l’objet d’un recours devant la juridiction nationale de rétention de sûreté, qui se trouve à la Cour de cassation.
Ce recours doit être exercé dans le délai de 10 jours <a href="https://oradour.fr/rubriques/demarches-administratives/?xml=R1008">francs</a> à partir de la <a href="https://oradour.fr/rubriques/demarches-administratives/?xml=R14732">notification</a> de la décision. Ce recours n’est pas <a href="https://oradour.fr/rubriques/demarches-administratives/?xml=R19521">suspensif</a>, la surveillance de sûreté peut s'appliquer.